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Alger (1683)

Le port d’Alger, défendu par 160 canons, dont bon nombre de 36 et 24 l., s’avérait inattaquable par mer, rendant quasiment impossible le débarquement de détachements de la marine. Les avis convergeaient, y compris les plus autorisés et les moins suspects, ceux des ingénieurs comme les frères de Combes, Plantier et Renau, ceux de Duquesne, lieutenant général, et de Belle-Isle-Erard, capitaine de vaisseau.

Prises par le Roi et Colbert dès le début de 1683, les dispositions relatives à l’attaque du môle d’Alger et à la destruction de l’estacade s’avérèrent très vite sur le terrain tout à fait insuffisantes.( Charles Quint  avait à l'époque 20.000 hommes et 1000 chevaux )

Le 6 mai, l’opération fut placé sous le commandement du chevalier de Tourville, lieutenant général,  tandis que l’attaque du môle était confiée au chevalier de Lhéry, chef d’escadre. l 700 hommes dont 300 officiers ou gardes de la marine, 300 soldats grenadiers et 100 "matelots braves" participeraient à l’entreprise, prévue de nuit. Les canonniers des galères se chargeraient de "battre en brèche la muraille".

Le détachement, embarqué sur 28 chaloupes, effectuerait trois attaques en trois endroits différents

L’objectif était de brûler tous les vaisseaux dans le port.

 Des ponts volants, construits selon le dessin de l’ingénieur de Combes, et des échelles seraient utilisés pour l’escalade des murailles 

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